Les collégiens commémorent l’armistice
#COMMEMORATION Vendredi 27 novembre, la classe de troisième Lettres et Civilisations Étrangères du collège Sacré-Cœur s’est rendue sur les tombes des combattants britanniques pour commémorer l’armistice.
En 2018, à l’occasion du centenaire de l’armistice, le collège débute un projet intitulé : « Remembrance project » : le projet du souvenir. Celui-ci permet aux collégiens de rencontrer, chaque année, les descendants du soldat français, Jean Smagghue et Alison Polley, petite-fille du soldat anglais, Leslie Pentecost. Partenaire de ce projet, Susan Roberts, Directrice du Bridging Arts, fait également le déplacement de la Cornouailles en compagnie de son mari. Un échange important d’autant plus que les soldats britanniques étaient basés à Estaires et logeaient chez les habitants lors de la Première Guerre Mondiale. C’est donc autour de sujets historiques, culturels mais aussi d’événements sportifs que se déroulent ces rencontres interculturelles. L’année dernière, un match de rugby avait été organisé pour l’occasion.
Malheureusement, cette année, en raison de la crise sanitaire, les Anglais ne peuvent pas faire le déplacement. Toutefois, Anne Debette, professeure d’anglais, coordinatrice du projet, Sylvie Mignot, documentaliste et Vincent Thiery, principal de l’établissement, ont tenu à commémorer le jour du souvenir. C’est donc en petit comité, avec les huit élèves de la classe LCE munis de leurs « poppies », coquelicot symbolique en Grande-Bretagne, que s’est déroulée la cérémonie au cimetière britannique. Après quelques explications historiques des enseignants, les collégiens ont pu lire les discours qu’ils avaient préparé pour la cérémonie ainsi que le célèbre poème « In Flanders Fields » écrit par le soldat canadien John McCrae pendant la Première Guerre Mondiale. Chaque élève a également déposé la croix qu’il avait confectionnée pour l’occasion devant la tombe des soldats.
Une initiative très appréciée des élèves qui accordent une grande importance au devoir de mémoire. « Je trouve qu’il est important de se rappeler le passé d’Estaires, c’est très intéressant. » explique Soline. « On se sent encore plus concerné puisque ça s’est passé près de chez nous. » déclare Elouan.